Le général Giap parvient à organiser 60 000 soldats. En octobre 1950, le Việt Minh lance l'offensive dans le Nord-Est du Vietnam ; c'est la terrible défaite française de la route coloniale no 4 (RC 4) dans les calcaires de Dong Khé, où l'armée française perd 7 000 hommes, tués, disparus et prisonniers, et une énorme quantité de matériel. Une seconde guerre du Viêt Nam commence. PROPAGANDE des Forces Combattantes R... BILLETS DU MONDE ET DOCUMENTS GUERRE INDOCHINE suivi de MINERAUX ET FOSSILES, SCIENCES DE LA NATURE, CABINET DE CURIOSITE. Le départ des Français met fin à environ 100 ans de présence française en Indochine. Les heurts se multiplient. Elle n’était plus un pays affrontant une rébellion nourrie par la Chine et l’URSS, elle était la représentante d’un système, le « monde libre », face à un détachement d’un régime ennemi, le « communisme ». La base de données des "Morts pour la France" au cours de la Guerre d’Indochine (1945-1954) a été constituée par la saisie et l’indexation d’un fichier établi par le ministère des Anciens combattants au lendemain de ce conflit.Ce fichier est actuellement conservé par le Service historique de la Défense, Pôle des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (PAVCC). Ecole maternelle Anne Frank; Ecole primaire de la Rouge Porte; Ecole maternelle Marie Curie; Ecole maternelle Maria Montessori; Ecole primaire Jean Moulin; Ecole primaire Michelet ; Ecole primaire Jean Macé; Enseignement privé. Malgré l'aide américaine, la F… Depuis le 26 février 1954, à Genève les représentants de 19 pays sont réunis pour envisager l'avenir de l'Indochine française mais également de la Corée. Il tire à 400000 exemplaires les premiers jours, en débauchant quatre journalistes du Monde dont il triple le salaire, puis s'effondre après quelques semaines. Le quotidien disparait début 1953 alors qu'il tirait encore à un demi-million d'exemplaires en 1946. Et les appels à la lutte contre l'oppression, au combat pour l'indépendance, les soldats vietnamiens en écrivaient en français avec de grandes lettres blanches, dans les villages, comme le faisaient les mômes du FTP, les anciens des Jeunesses communistes, quand ils se battaient contre les nazis. En mai 1953, Henri Navarre devient le septième commandant en chef en Indochine, censé « reconquérir l’initiative », salué par un article-fleuve du général Georges Catroux dans Le Figaro 21 juillet 1953[58]. Il s'était engagé à faire la paix dans un délai d'un mois. Face à France Observateur et L'Express, Paris Match se remet cependant en cause. Parmi les conséquences importantes de l'indifférence de la population métropolitaine : Le sentiment d'opposition à la guerre monte progressivement, par vagues successives, jusqu'à devenir majoritaire[60], même s'il est temporairement freiné par le déclenchement en 1950 de la Guerre de Corée, synonyme de menace du communisme en Asie[60]. Trouvez les Guerre D'indochine images et les photos d’actualités parfaites sur Getty Images. Grâce à leurs souscriptions financières et à l'argent de la mère de Roger Stéphane[92], le premier numéro, le 13 avril 1950, est tiré à 20 000 exemplaires, avec des articles de Gilles Martinet, Claude Bourdet , Hector de Galard, et la collaboration de Jean-Paul Sartre. Le 2 septembre 1945, le Japon signe officiellement sa capitulation. En perte de vitesse, mais moins que le MRP, aux législatives de 1951, elle a vu 3 ans avant son leader historique Léon Blum signer en 1948 un article dans le grand quotidien du parti Le Populaire pour demander des négociations avec le Việt Minh[83]. Elle concernait essentiellement le Viêt Nam. Le journal Libération, animé par un grand résistant proche du PCF, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, qui combat fermement la guerre a encore mieux résisté et reste proche de 100 000 exemplaires. Document : La guerre d’Indochine. 17-23. En 1950, la République Démocratique du Vietnam est reconnue par l'URSS et les autres démocraties populaires d'Europe de l'Est. Description. En novembre 1946 éclate l’affaire de Haïphong ; ce sont des affrontements liés à un contrôle douanier. Selon les sources militaires, le nombre de captifs varie, à l'été 1954, entre 22 474 et 21 526. Quelques communistes étrangers, dont des Français, prêtent main-forte au Việt Minh dans cette entreprise. La France conserverait des bases militaires. COMPRENDRE LA GUERRE D`INDOCHINE (1945. publicité. Guerre d’Indochine : Les évadés de Diên Biên Phu. Dans certains camps, de juillet à août 1954, le taux de décès atteint les 90 %[192],[193]. Plus généralement, tous les ouvrages autobiographiques des anciens du corps expéditionnaire ont déploré d'être abandonnés par un peuple imperméable à l'engagement en Asie. L'Humanité publie presque chaque jour un article sur l'Indochine de Pierre Durand[58]. C’est ce qui faisait dire à un expert qu’on « avait transformé l’armée en une industrie d’expansion. La France officielle face à l'anticolonialisme en Belgique francophone (1946-1950)" par Catherine Lanneau dans la revue, "Les écrivains d'Indochine - 2 - Les journalistes" Le 9 août 2016. La France avait engagé sa parole auprès du Viêt-Nam, dirigé alors par Bao Daï. Elles seront interdites de diffusion[103]. C’est le début de la guerre d’Indochine. « Chronologie : Des années fastes au déclin ». Au même moment, une « contre-propagande » se développe en Belgique[47], où la gauche est rejointe par un monde catholique qui « voit sa survie outre-mer dans la dissociation claire entre colonisation et christianisation »[47]. Après la courte occupation par les Japonais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France tente de maintenir militairement sa domination coloniale dans les pays de la péninsule indochinoise (Tonkin, Annam, Cochinchine, Laos et Cambodge). La Guerre d'Indochine. Comme les ouvriers de la Commune en 1871, comme les bolcheviks à Léningrad. Entre-temps, Hubert Beuve-Méry a œuvré à protéger aussi de l'intérieur l'indépendance du journal, devenu clairement anticolonialiste. Les prisonniers du Corps expéditionnaire sont soumis à une tentative de « rééducation » par des commissaires politiques, qui tentent de leur inculquer le marxisme. "Éditeurs et éditions pendant la guerre d'Algérie, 1954-1962" par Nicolas Hubert - 2012, « la France récupérera tel quel son domaine d'Extrême-Orient » le 8 août 1945 », "La fin de la guerre d’Indochine (1953-1954) vue par, "Dictionnaire de la Guerre d'Indochine: 1945-1954" par Jacques Dalloz, aux Editions Armand Colin, 2006, "L'opinion française et la guerre d'Indochine (1945-1954). La bataille de la RC 4 opposa, durant la guerre d'Indochine, les forces du corps expéditionnaire français à celles du Việt Minh, en septembre et octobre 1950, au nord Tonkin à proximité de la frontière chinoise. Accueil > Politiques publiques > Citoyenneté > Devoir de mémoire > L'exposition sur la guerre d'Indochine au musée des Armes de Tulle > Politiques publiques > Citoyenneté > Devoir de mémoire > L'exposition sur la guerre d'Indochine au musée des Armes de Tulle », « Détruire le Vietnam c'est détruire la France », « jamais ses relations avec les chefs militaires français ne furent aisées », « œuvre de propagande pour soutenir le moral du lecteur français », « sacrifie sans compter ses hommes et ses milliards », « dès le danger communiste passé, il faudra, de toute façon, que la France s'en aille », C'est le seul capable de rafraîchir son contenu sept fois par jour, par sept éditions tout au long de la journée, « son discrédit par les critiques internes et externes qui lui furent adressées », « nombre de syndicalistes, catholiques et intellectuels », « réconciliant que sur la réduction des crédits militaires », « voit sa survie outre-mer dans la dissociation claire entre colonisation et christianisation », « avec soulagement et quasi-gratitude une fin scellée », « critiquent systématiquement tout ce qui se fait en Indochine », « « des Allemands, anciens soldats de l’Afrika-Korps de Rommel, faits prisonniers en Afrique », « insiste sur le caractère irrésistible et irréversible d’un processus », « fédérée par l'arbitrage et le ciment de la civilisation française, cesserait d'exister le jour même où elle viendrait à l'indépendance », « jeta toutes sa force militante dans une bataille contre la sale guerre avec des arrière-pensées très franco-françaises », « signé les instructions aux troupes françaises », « Il arrive justement où tu ne peux plus supporter le travail qu'on te fait exécuter… Le drapeau rouge, nos adversaires — les « Viet » comme ils disaient à l'armée — l'arboraient fièrement en nous donnant l'assaut ! Plus arrangeant, son comparse Philippe de Baleine avait écrit maladroitement, fin 1952, que Mgr Le Huu Tu, ex-conseiller de Ho Chi-Minh [104] en froid avec lui, est le « meilleur allié des Français »[34],[105], alors qu'il a en réalité souvent caché des concentrations de troupes viêt-minh dans son évéché[34] et que « jamais ses relations avec les chefs militaires français ne furent aisées »[104]. Le 2 septembre 1945, à Hanoï, sur la place Ba Dinh, en une cérémonie au rituel confucéen avec tous les corps constitués, Hô Chi Minh lut la déclaration d'indépendance, dont le préambule est copié sur la Déclaration d'indépendance des États-Unis et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen[19]. Côté peinture, le Salon d'automne une exposition artistique qui se tient chaque année à Paris subit une édition 1951 mouvementée, avec 5 tableaux représentant la grève des dockers contre la guerre d'Indochine. Par les accords de Genève de juillet 1954, la France reconnaît l'indépendance des pays indochinois et accepte la division du Viêt Nam en deux pays. Il lance une série d'offensives, et ne connaît guère de défaites tactiques, mais le CEF doit systématiquement se replier faute de moyens et d'avoir pu porter un coup décisif. Theatrum Belli 7 mai 2020. Elles sont renforcées le 5 octobre par un corps expéditionnaire envoyé depuis la France et commandé par le général Leclerc. Voici notre sélection d'ouvrages durant la guerre au nord du Vietnam. La guerre d'Indochine s'est déroulée de 1946 à 1954. Le 18 septembre 1949, c'est le quotidien breton Ouest-Matin, fondé dix mois plus tôt par des chrétiens de gauche, qui publie à son tour la lettre d'un soldat accusant les troupes françaises d'atrocités[135],[136], sur fond de vif débat dans l'opinion en métropole sur les « atrocités françaises »[137],[138], et René L'Hermitte couvre fin 1949 les premières manifestations de rues et des refus de chargement d’armes, à Dunkerque et Marseille, qui débouchent sur une longue grève des dockers. La guerre d'Indochine est ainsi la première d’une série de trois guerres qui se sont déroulées sur les territoires de l’ancienne Indochine française : elle a été suivie par la guerre du Viêt Nam (en parallèle de deux conflits annexes, la guerre civile laotienne et la guerre civile cambodgienne), puis par la guerre sino-vietnamienne qui clôture le tout. "Le Nouvel Observateur, un œil, un leader" dans la, "Françoise Giroud: "L'Express est insubmersible", dans LEXPRESS du 3 juin 1999, Philippe Boegner, Presse, argent, liberté, Fayard, 1969, "L'armée française dans la guerre d'Indochine (1946-1954): adaptation ou inadaptation?" DES DIRIGEANTS DU P.C.I. Et début 1950, la question de l'Indochine l'amène à traiter de « néofasciste » Henri Frenay[88]. Trois semaines plus tard, quand la France reprend Saïgon dans l'espoir d'une reconquête, les quatre évêques vietnamiens s'y opposent, écrivant au pape pour qu’il reconnaisse l’indépendance du nouveau pays[34]. Actes du colloque de l'Institut Pierre Mendès France des 11 et 12 janvier 1988, par Michel Margairaz, Institut Pierre Mendès France, aux Editions, "DECOLONISATION : DEUX PATRONS EN AVANCE D'UNE GUERRE" par, "Comment ils ont fait fortune" par Merry Bromberger aux éditions Plon, 1954, "Guide bibliographique de la presse", par. Le projet initial de « reconquête coloniale » s'est épuisé dans un interminable enlisement, a entraîné une grande lassitude dans l'armée française d'Indochine et dans le gouvernement français, ainsi qu'une opposition croissante de l'opinion publique française à une guerre dont les enjeux étaient de moins en moins clairs, dès lors que le Viêt Nam, le Laos et le Cambodge étaient, au moins en théorie, devenus indépendants. Les troupes japonaises prirent, par exemple, les citadelles d'Hanoï et de Langson et en massacrèrent les Européens et les troupes annamites malgré les promesses faites en cas de reddition. Le jeune André Stil, promu rédacteur en chef en avril 1950 juste après sa nouvelle sur les dockers de Dunkerque, le chef du service international Pierre Courtade, qui séjournera discrêtement dans les maquis Viet minh[58], fin 1952 début 1953, d'où il ramènera un numéro spécial de 80 pages[151], son adjoint et successeur Yves Moreau[58] y consacrent aussi de nombreux articles et livres, certains accusant Paris de complaisance à l’égard des « ex-nazis de la Légion étrangère » envoyés en Indochine[151] sur les missions les plus difficiles : sur les 72833 légionnaires qui y servirent, près de 12 % périrent soit le pire taux de pertes humaines[152]. La France se réinstalle donc en Indochine. L'équipe inclut des journalistes SFIO anti-colonialistes, Claude Estier, exclu du Populaire pour un article titré « Jules Moch, assassin », et Maurice Laval, maire adjoint de Montrouge, présent avec Bourdet à Octobre dès 1947 [95],[96]. En France, de Lattre, qui doit défendre son projet d'envoyer des renforts en Extrême-Orient, voit sa santé se dégrader et meurt en janvier 1952. Publié par les éditions Tallandier le 25 août 2011, « Les guerres d’Indochine » est un ouvrage détaillé relatant toutes les spécificités de cette guerre. Le Viêt Nam (sauf le Tonkin dominé par le Viet-Minh dès la fin de 1949) deviendrait un état associé à l'Union française (regroupement de toutes les colonies françaises de part le monde). Tout en continuant les coups de main et les embuscades, l’armée populaire se retire pour se préparer à des opérations à une plus grande échelle. Il a ses entrées chez l'état-major du corps expéditionnaire et l'empereur Bảo Đại. 1168 pages. L'adaptation tactique de l'armée de l'air et la guerre d'Indochine (1945-1954). L'Indochine va l'y opposer à l'ex- capitaine d'état-major Henri Frenay, l'un des premiers chefs de la Résistance, cofodateur de ce quotidien à 100 000 exemplaires[85], où famine et répressions en Indochine des années 1930 ont été rappelés dès l'hiver 1944-1945 par les éditoriaux Pierre Herbart, grand reporter qui les avaient révélées à l'époque[86]. Parmi ses grands reporters, le grand résistant, Joël Le Tac, ex-capitaine de l'armée en Indochine avant d'intégrer en janvier 1952 le bataillon français de l'ONU, combattant dans les batailles de Kumwha, du triangle de Fer et de T Bone de la Guerre de Corée. « Guerre d'Indochine » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, L'Indochine à la fin de la Seconde Guerre mondiale, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Guerre_d%27Indochine&oldid=1394792, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. En mars 1945, l'administration vichyste, qui était toujours en place, et l'armée française d'Indochine furent attaquées par les Japonais dans une opération appelée le coup de force du 9 mars 1945. La guerre d'Indochine a en fait été perdue en octobre 1950, car les troupes françaises évacuèrent toute la région bordant la frontière chinoise et ne contrôlèrent plus au Tonkin que le delta du fleuve Rouge et quelques gros postes. L'hebdo se repbatise L'Observateur Aujourd’hui en 1953 puis France Observateur en 1954, quand il tire à plus de 100 000 exemplaires grâce à sa notoriété dans le combat anticolonial[97]. Après la Seconde Guerre mondiale, l’ancien résistant Maurice Belleux est affecté à la Direction générale des Études et Recherches (DGER) et dirige la section des études [2] du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) [3].Il est envoyé en mission en Indochine alors en guerre pour réorganiser les services. Ensuite, le soutien à la guerre ne cesse de baisser[60], chutant à 21 % en mai 1953[60], puis 8 % en février 1954[60]. « Les troupes aéroportées françaises en Indochine 1945-1956 ». C’était « le combat du tigre et de l’éléphant » annoncé par Hô Chi Minh : le tigre tapi dans la jungle allait harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, se viderait de son sang et mourrait d’épuisement. Avec l'argent et le matériel américains et des légionnaires et des troupes d'Afrique, la France continue à mener une guerre s'inscrivant maintenant dans le cadre de la guerre froide, dans une suite de « scandales » et « d'affaires », dont certains ont aussi une dimension financière et d'enrichissements personnels, comme l'affaire des piastres[22],[23]. Article publié le 31 juillet 1954 dans la revue mensuelle illustrée "Indochine Sud-Est Asiatique", édité par la "Société Asiatique d'Éditions". Les œuvres artistiques qui sont consacrées au conflit indochinois sont peu nombreuses pendant la Guerre [réf. Il y eut également des discussions entre les Français et les Américains sur la possibilité d'utilisation de trois armes nucléaires tactiques, bien que les rapports sur le niveau de probabilité, et sur qui en a fait la proposition soient vagues et contradictoires[26],[27]. France's world newspaper, 15 juillet 1954. Les Japonais proclamèrent l'indépendance du Viêt Nam le 10 mars 1945, en maintenant l'autorité de l’empereur Bảo Đại et en maintenant Pham Quynh à la tête du gouvernement, puis, en le remplaçant quelques jours plus tard par Trần Trọng Kim. ». Un accord en ce sens est signé le 6 mai 1946 entre Ho Chi Minh et les représentants français du gouvernement du général de Gaulle. Le gouvernement américain interdit à ses troupes basées en Chine d'intervenir. L'Humanité, plus investi dans la question indochinoise, au lectorat plus militant et moins populaire, a mieux résisté que ces journaux et surtout que Ce soir. Le général Catroux rejoint le général de Gaulle sur son chemin de retour en France. Mais l'aspect communiste du Việt Minh, le déclenchement de la guerre de Corée en 1950, l'avènement d'une Chine communiste en 1949 qui assura une aide logistique importante au Việt Minh, et la confrontation de plus en plus avouée entre les États-Unis et le monde marxiste-léniniste achevèrent de transformer la guerre d'Indochine en un conflit armé ancré dans la Guerre froide. Alain Gandy, La légion en Indochine 1885-1955, Presses de la Cité, 1988. Le 2 juillet 1946, elle présente Hô Chi Minh, venu négocier la conférence de Fontenaibleau, à sa jeune collègue, la résistante Madeleine Riffaud[142], qui se passionne pour la cause indochinoise[143] et reçoit régulièrement jusqu'en 1949 Tran Ngoc Danh, membre de la délégation vietnamienne[143]. Ils vont influencer les journalistes, qui écrivent contre la Guerre d'Indochine, malgré les pressions de l'armée, crééent de nouveaux journaux ou inventent des statuts protégeant l'indépendance des titres existants. En attendant que le général Dwight Eisenhower, du Parti républicain, devienne président des États-Unis en janvier 1953 et devienne le premier à avancer la « théorie des dominos » pour la défense de l'Indochine contre le communisme, dès septembre 1950, les États-Unis avaient créé le Military Assistance Advisory Group (en) (MAAG) pour regrouper les demandes d'aide française, conseiller en stratégie et entraîner les soldats vietnamiens[24]. octobre 2017. 0800hrs Départ de Hanoï pour le Nord-Ouest du Vietnam par la route 6, une route historique avec des grandes batailles entre le Viet Minh et la France tout au long de la guerre d'Indochine. « En revanche, l’économie française tirait profit indirectement de la guerre. Les sources diplomatiques préfèrent, elles, donner les informations sensibles à la britannique Reuters[68]. Lorsque le Parti communiste chinois de Mao Zedong prend le contrôle de la Chine continentale, le Kuomintang de Tchang Kaï-chek se réfugiant à Taïwan, la Chine devient un allié de la République démocratique du Viêt Nam et du Việt Minh. Découpées en protectorats ou colonies, les régions formant l'Indochine n'étaient pas administrées de la même manière, ce qui est l'une des raisons du soulèvement qui s'est produit après la seconde guerre mondiale. En tout, entre 1951 et 1954, les États-Unis déboursent 1,525 milliard de dollars[25] (15 milliards actuels). En août 1945, le Việt Minh, mouvement indépendantiste vietnamien d'obédience communiste, profitant du coup de force des Japonais de mars dans le contexte de la guerre du Pacifique, prit le pouvoir lors de la révolution d'Août, notamment dans la colonie française du Tonkin. Toutes autres idées ou anecdotes seraient souhaitables. Le financement de la guerre d'Indochine a donc été un élément déterminant de son évolution. Le 17 janvier 1949 Guy Mollet, insiste auprès du gouvernement sur la nécessité de traiter avec Ho Chi Minh[162] et dénonce l'accord passé la veille avec Bao Daï[162], pourtant une chance " bien fragile " de résoudre ce conflit, selon Robert Verdier, dans Le Populaire, quotidien socialiste[162].. Fin 1950, un nouvel article de la presse socialiste belge, qui compare la réussite du Gouvernement travailliste anglais en Inde et les échecs de la politique française en Indochine est critiqué par l’Ambassadeur de France à Bruxelles, Raymond Brugère[47]. Par la suite, subissant la concurrence des nouveaux hebdomadaires, sa diffusion sera divisée par trois en seize ans, passant de 1 800 000 exemplaires en 1958 à 550 000 en 1975[110]. Les sondages montrent que dès mai 1953 environ 41 % des électeurs MRP sont partisans de négocier et de retirer les troupes. "Vers une coordination franco-britannique en Indochine et en Malaisie", Fédération nationale de la presse française (FNPF), Archives en ligne du Ministère de la Culture, "Georges Pompidou et la modernité: les tensions de l'innovation, 1962-1974", par Pascal Griset 2006, "Histoire du journal « Le Monde » 1944-2004" par, «Le Monde» de Beuve-Méry ou le Métier d'Alceste, par Jean-Noël Jeanneney, Jacques Julliard, aux Editions Seuil essais en 1979, «Le Monde» de Beuve-Méry ou le Métier d'Alceste", par, "1944-2004, Histoire du journal « Le Monde »" par l'historien, "Pinay l'indépendant" par Jean-Antoine Giansily, en 1995 aux Editions Denoël, " Indochine 1940-1955 : la fin d'un rêve" par Jacques de Folin ; préface d', "Pierre Herbart, journaliste engagé" par Claude Gillet, revue, Thèse de Philippe Tétart , "France observateur" : 1950-1964 : histoire d'un courant de pensée intellectuel, "L'observateur engagé" par Gilles Martinet, éditions Lattès 200, De France Observateur au Nouvel Observateur : 45 ans d'histoire, par Emmanuel Laurentin, le, "Le procès Claude Bourdet contre Combat est plaidé devant la. Le quotidien catholique bruxellois La Libre Belgique est ainsi très en pointe dans la critique de la guerre[47]. De septembre 1945 au cessez-le-feu en juillet 1954, 488 560 hommes et femmes débarquèrent en Indochine[201] : Maurice Vaïsse donnent les effectifs suivants en juin 1954[202] : L'ouvrage Guerre d'Indochine estime le nombre de tués et disparus, hors Indochinois, à 47 674 hommes répartis comme suit[203] : Jacques Dalloz[204], annonce un total des pertes du CEFEO égal à 37 800 réparties comme suit : Une autre source donne les estimations suivantes[réf. De décembre 1946 à août 1954, le conflit a changé de nature, au gré des bouleversements Est-Ouest et de la maturité des adversaires. Entrer un Nom de Famille Hubert Beuve-Méry est le premier à évoquer « Une guerre sale » dans Le Monde du 17 janvier 1948, expression reprise comme "sale guerre" 4 jours après dans L'Humanité. Tout était désormais à l'envers et je n'y comprenais plus rien… »[170]. Charles d'Aragon fonde dans la foulée la "Gauche indépendante" en 1951. Les Français quittent définitivement le Sud-Viêt Nam le 28 avril 1956, jour de la liquidation et de la dissolution du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) opérées par le général Jacquot[17]. Grand négociant dans les colonies[114], il dispose de comptoirs ouverts dès 1918 en Indochine, Les maîtres de la presse, une brochure de 160 pages « souvent bien informée »[115],e[116], malgré son ton polémique[116] publiée en janvier 1956 par le Mouvement de libération du peuple, du syndicaliste chrétien Henri Longeot[117]. Les difficultés financières de ces deux hebdomadaires n'apparaitront qu'après l'été 1962: la fin des guerres coloniales fait perdre des lecteurs[99]. Le « parti colonial » qui avait pour espoir depuis trois-quarts de siècle de créer « un véritable et profond esprit d'attachement à l'Empire » subit ainsi un échec, selon l'historien Alain Ruscio. Le tirage de ce dernier est d'abord divisé par deux en trois ans, passant 600 000 exemplaires en 1948[122] à 300 000 exemplaires en 1951[122], causant à lui seul la moitié de la chute des tirages de la presse quotidienne nationale en 1949 et 1950[123] puis 150 000 exemplaires en 1952, divisé par quatre en quatre ans. Ces deux derniers conflits sont parfois appelés respectivement 2e et 3e guerres d’Indochine. Par suite de l’échec de ces négociations, la guerre d’Indochine entre dans un processus irrémédiable, fin 1946, qui nécessite l’engagement de troupes supplémentaires. L’empereur Bao Dai « choisit » de s'associer en tant que « conseiller spécial » du premier gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam, assurant ainsi la continuité du pouvoir vietnamien et la légitimité de ce gouvernement. Avec l'expérience acquise au combat, l'Armée populaire vietnamienne inflige une série de revers aux troupes françaises dans la haute région de Cao Bang et Lang Son (bataille de la RC 4). Par Vikidia, l’encyclopédie pour les jeunes, qui explique aux enfants et à ceux qui veulent une présentation simple d'un sujet. Pour isoler le Viêt Minh, la France, non sans difficultés, conclut des accords avec l'empereur d'Annam Bao-Daï en juin 1948 et en mars 1949. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon a établi un protectorat sur l'Indochine française : l'administration française reste en place et les Japonais disposent de quelques bases militaires. La perception en métropole est obscurcie par l'espoir d'une majorité de politiques de négocier avec Hô Chi Minh[31], conservé jusqu'à la fin de l'été 1947[31], malgré la responsabilité personnelle de Thierry d'Argenlieu dans les 6 000 victimes vietnamiennes[32] du Bombardement de Haïphong le 23 novembre 1946[31], motivé par un simple un contrôle douanier et visant à s’emparer de ce port, essentiel dans l’activité économique, comme le montrent les cartes du temps du colonialisme. Le général Salan déclare même: "Si je revois Rizzo en Indochine, je l'encule devant mon bataillon", car le photoreporter réussi à montrer que la France menait "une guerre et pas une opération de police"[102]. Le 21 juillet 1954, la France reconnaissait l'indépendance des pays indochinois (Cambodge, Laos, et Viêt Nam). Franck Mirmont, en collaboration avec Heinrich Bauer, Jean Carpentier, Jean Guêtre, Pierre Latanne, Bernard Ledogar, Jean-Louis Rondy. Combattant valeureux en 1940, évadé, blessé, il adopte le pseudonyme de Leclerc et rejoint le général de Gaulle à Londres.