]pour son équipe. Arrivés en finale face à la Belgique, pays hôte, les Tchécoslovaques abandonnent le match pour dénoncer un arbitrage à charge et sont disqualifiés[12],[13]. Josip Skoblar fait alors ses débuts en attaque ; il sera en 1971 (quatre ans après sa dernière sélection) le premier Yougoslave à remporter le Soulier d'or européen en 1971, alors qu'il porte les couleurs de l'Olympique de Marseille. L’hétérogénéité de la Yougoslavie a régulièrement affecté le quotidien de la sélection, ballottée par des évènements et enjeux politiques dépassant le cadre du sport[76]. Norvège - Écosse France - Norvège Forte de nouveaux succès (en Pologne et en Roumanie notamment, en juin 1923), la sélection s'inscrit aux Jeux olympiques de 1924, organisés à Paris. Four Weeks In Montevideo: The Story of World Cup 1930, Pas de match pour la troisième place disputé. Plusieurs grands clubs disparaissent (notamment Građanski, le HAŠK et le SK Jugoslavija) et sont remplacés par d'autres liés aux grands corps de l'État : Dinamo Zagreb, Partizan et Étoile rouge de Belgrade[8]. En 1953, dans le cadre du match-évènement entre l'Angleterre et le « Reste de l'Europe » pour les 90 ans de la Fédération anglaise, quatre Yougoslaves sont appelés : Beara, Čajkovski, Branko Zebec et Bernard Vukas[2]. Les joueurs sont surnommés par la presse uruguayenne « Iciaciosi » et l'équipe « Icici », en référence la terminaison de leurs noms de famille[24]. Par ailleurs, un match fait évènement : l'Espagne de Ricardo Zamora, considéré comme le meilleur gardien de but du moment, se déplace à Belgrade. L'ancien JNA Stadion, devenu Stade du Partizan, à Belgrade. L'Albanie remporte l'édition qu'elle organise au mois d'octobre 1946 à Tirana ; la Hongrie du jeune Ferenc Puskás remporte celle de l'été 1947 après une victoire à Belgrade (3-2). En 1948, la Yougoslavie s'inscrit aux Jeux olympiques de Londres, la première grande compétition de football depuis la fin de la guerre. Connectez-vous pour ajouter votre commentaire. Le groupe yougoslave est en grande partie le même. En 1992, la Yougoslavie disqualifiée est remplacée quelques jours avant l'Euro par le Danemark, son dauphin, qui remporte la compétition à la surprise des observateurs. La fédération yougoslave ne considère pas le match au Brésil comme officiel et ne l'inclut donc pas dans ses statistiques. Malgré le support et l'expérience des Sušić, Hadžibegić, Jozić et Vujović[54], elle est éliminée en quart de finale de la Coupe du monde 1990 et n'aura pas le temps de remporter les titres que sa victoire en Coupe du monde des moins de 20 ans 1987 lui permettait d'espérer[76]. Le 6 juillet au Parc des Princes, les Yougoslaves disputent face au pays hôte, privé de ses vedettes Kopa et Fontaine, un match particulièrement spectaculaire : menés 3-1, puis 4-2 à un quart d'heure de la fin, les coéquipiers de Galić et Jerković inscrivent trois buts en quatre minutes, non sans l'aide involontaire du gardien français Georges Lamia, et l'emportent 5-4[41],[42]. Le capitaine Galić ouvre le score à 107e minute, mais les Italiens égalisent dans la foulée. Une sélection est mise sur pied par la Fédération, sous la direction du Croate Veljko Ugrinić. La première place se joue jusqu'au bout entre la Yougoslavie, le pays de Galles et la Bulgarie, au coude à coude. Après le match nul de l'Espagne à Belgrade, Boškov a été remplacé par une équipe de techniciens autour de Miljan Miljanić. Les qualifications pour la Coupe du monde 1978 tournent au désastre, la Yougoslavie étant logiquement éliminée après deux défaites à domicile par l'Espagne et la Roumanie, et cela malgré l'éclosion de Safet Sušić, auteur de cinq buts pour ses deux premières sélections. Mais les tensions ethniques sont de plus en plus fortes au sein du pays. Ivković et Marjanović sont de la première victoire de prestige de la sélection, contre le Brésil lors de la Coupe du monde de 1930 à Montevideo (2-1), tout comme Aleksandar Tirnanić et Milorad Arsenijević, deux autres cadres de l'équipe. Ces dernières comptent jusqu'à cinq techniciens, généralement passés par les principaux clubs du pays. En mai 1899, Buli et quelques associés fondent une organisation, ébauche de fédération, baptisée Prvo srpsko druš stvo za igranje loptom (en français : « Première association serbe de jeux de ballon »), qui ne rencontre cependant pas un grand succès. Elle a cependant brillé régulièrement en compétition internationale, en atteignant les finales des Championnats d'Europe de 1960 et 1968, et l'une des huit premières places lors de sept des quatorze Coupes du monde qui se sont tenues entre 1930 et 1990. Derniers instants de la préparation à Evian. Les Tchécoslovaques ouvrent la marque juste après la pause. En 1936, Nikola Simić prend à son tour la charge de la sélection, qui boycotte les Jeux olympiques organisés par l'Allemagne nazie. Les Yougoslaves comptent sur la talentueuse génération des Šoškić, Jusufi, Galić, et autres Šekularac pour réussir un bon tournoi. Džajić est élu meilleur joueur du tournoi[55]. Le principal titre remporté par la sélection, la médaille d'or aux Jeux olympiques de Rome en 1960, est attribué à Aleksandar Tirnanić, issu du BSK Belgrade, qui est alors accompagné de Dragomir Nikolić et Ljubomir Lovrić, de l'Étoile rouge de Belgrade[2]. En 1968, il faut deux finales à Rome à la Squadra Azzurra italienne pour l'emporter sur la Yougoslavie. Emblème de la RFS de Yougoslavie (1946-1992). En finale, le Danemark ne fait pas le poids. En 1949 débutent les éliminatoires pour la Coupe du monde de football de 1950 organisée par le Brésil. L'amicale Soko poursuit son développement en nombre et en équipement, jusqu'à ce qu'il paraisse nécessaire de déclarer officiellement ses activités. Les deux équipes se quittent sur un score d'égalité (1-1)[8]. Outre les anciens Petrović et Džajić, cette génération compte plusieurs joueurs de grande valeur comme Katalinski, Popivoda ou encore Šurjak. La victoire de l'Étoile rouge de Belgrade, où évolue de nombreux joueurs internationaux, en Coupe d'Europe puis en Coupe intercontinentale fait espérer le meilleur à la sélection, en dépit de la montée des tensions ethniques dans le pays. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. La phase finale est organisée en Italie. Opposés aux mêmes concurrents pour le compte des éliminatoires de l'Euro 1980, les Yougoslaves s'inclinent une nouvelle fois contre l'Espagne à Belgrade en ouverture puis en Roumanie. D'après la Fédération de Serbie de football, la sélection de Yougoslavie a disputé 511 matchs dans son histoire[Note 14]. L'Euro est à peine terminé que les Jeux olympiques débutent à Rome. En Croatie, le développement du football est impulsé notamment par l'écrivain Franjo Bučar, un pionnier du sport croate[3]. On entend pendant l'été guerre civile et puis là ça passe, puis vers l'automne, tranquillement pas vite, automne 1991, on commence à se faire dire ça se pourrait qu'on aille en Yougoslavie. Extérieur. En Coupe du monde, les Yougoslaves affrontent l'Allemagne en quart de finale trois fois d'affilée. Le dernier match joué à domicile par la Yougoslavie, en mai 1991, est organisé au Stade de l'Étoile rouge, comme lors des précédents matchs qualificatifs pour l'Euro[88]. Le retour aux qualifications, pour la Coupe du monde 1970, est difficile. Les Soviétiques égalisent en début de deuxième période, contre le cours du jeu : un tir lointain de Bouboukine est relâché par Vidinić sur Metreveli, buteur de près. La sélection traverse la compétition en touriste[68]. Le groupe sélectionné fait logiquement la part belle aux joueurs du Građanski. Artur Dubravčić, le capitaine, et Jovan Ružić sont les deux buteurs[14]. D'importants mouvements de résistance se développent à travers l'ancien royaume et finissent par remporter la victoire militaire sur les forces d'occupation. À Belgrade, la sélection se partage avant-guerre entre le BSK Stadion, du nom du BSK son club résident, et le SK Jugoslavija Stadion, construit en 1925. Trois jours plus tard, les hommes de Mitić, privés d'Osim blessé en demi-finale, défient à Rome l'Italie des Albertosi, Riva et Rivera. Boban est suspendu six mois pour avoir frappé un policier, et se voit donc privé de Coupe du monde[74]. Après un premier tour facile contre l'Inde (battu 10-1, un score record en match officiel dans l'histoire de la sélection[36]), les Plavi (en français : « les Bleus ») éliminent l'Union soviétique en match d'appui (3-1). La Yougoslavie attaque les qualifications de la Coupe du monde de 1962, confiée au Chili, avec une ambition légitime. La FSJ est dissoute en juin 2006, et la Fédération serbe de football (FSS) se porte immédiatement cessionnaire de l'ancienne fédération obtenant ainsi la continuité de l'affiliation à la FIFA et à l'UEFA (après accord des parties concernées). Les premières compétitions officielles auxquelles la sélection participe sont les tournois olympiques des années 1920. Les Yougoslaves sont éliminés sèchement au premier tour, après des défaites face aux Belges (2-0), aux Danois version Danish Dynamite (5-0) et aux Français de Michel Platini, auteur d'un triplé (2-3)[69]. Les Yougoslaves se défont sans mal d'Israël en matchs aller-retour puis doivent affronter la France. En 1933, Boško Simonović passe la main à Branislav Veljkovic. Les résultats obtenus après 1968 (une 4e place en 1980 et une médaille de bronze en 1984) ne sont plus le fait de l'équipe A de Yougoslavie mais d'une sélection olympique spécifique[2]. Les sélections de Yougoslavie et du Brésil nourrissent également une relation particulière, née lors de leur première confrontation lors de la Coupe du monde de 1930. En effet, depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, l'Europe a beaucoup changé, avec l'éclatement de l'URSS et de la Yougoslavie. En mai 1929, la sélection remporte une victoire de prestige à Paris contre la France (1-3) mais connaît en fin d'année deux défaites en Roumanie et en Grèce dans le cadre de la première édition Coupe des Balkans[19]. Après un premier tour victorieux face à la Pologne en juin 1961, la sélection doit disputer sa place en phase finale face à l'équipe de Corée du Sud de football, vainqueur des tours préliminaires de la zone Asie. Au gré des années et des compétitions, le maillot évolue dans ses détails et décoration. Quelques jours plus tôt, Osim avait démissionné à la suite du bombardement de Sarajevo par l'armée serbe. Malgré les bons résultats du Partizan Belgrade et du Dinamo Zagreb sur la scène européenne, et l'éclosion de Velibor Vasović et du gardien Šoškić au Partizan, de Jerković, Marković et Zambata au Dinamo, la sélection n'obtient pas de résultat notable lors des compétitions suivantes[2]. Sous le joug de Francisco Franco, l'Espagne est disqualifiée en raison de son refus de se déplacer en Union soviétique. Par la suite, l'équipe qui disputera les qualifications aux Jeux olympiques ne sera plus l'équipe A mais une sélection olympique spécifique[2],[Note 6]. Contrairement aux habitudes de la Fédération, son président Miljan Miljanić maintient Osim à son poste, alors qu'arrive à maturité l'exceptionnelle génération vainqueur de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 1987[72],[73]. La Yougoslavie est placée dans le groupe 6 avec la France, l'Écosse, la Norvège et Chypre. j v n d bp bc diff Les éliminatoires à l'Euro 1984 débutent par une défaite ennuyeuse en Norvège, qui est rapidement distancée. Même s'ils sont encore régulièrement défaits (par la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la France notamment), les Slaves remportent deux nouvelles victoires en Roumanie et en Bulgarie en 1927, puis face à la Turquie en 1928. Elle participe à la première édition de la Coupe du monde de football en 1930 où elle remporte ses premières victoires en compétition officielle et atteint le stade des demi-finales. Les Yougoslaves, qui peuvent compter sur une prometteuse génération de joueurs, terminent les deux coupes à la deuxième place[19]. En quart de finale la Yougoslavie rencontre l'Allemagne de l'Ouest, pour la troisième fois d'affilée après les défaites de 1954 et 1958. Les deux stades sont détruits après la guerre. La victoire sur tapis rouge de cette dernière face à la Roumanie, puis la défaite des Yougoslaves à Bucarest (2-1) en avril, malgré le retour de Simonović sur le banc, scellent leur élimination avant la phase finale en Italie. À dix après 31 minutes de jeu et l'expulsion de Šabanadžović, le défenseur chargé du marquage de Diego Maradona, les Yougoslaves tiennent et se créent même plusieurs occasions d'ouvrir le score, sans succès. En poule, l'Égypte et la Turquie sont battues sans difficulté, mais après un match nul face à la Bulgarie (3-3), la Yougoslavie doit à un tirage au sort favorable sa qualification pour la suite du tournoi. À partir de sa construction, le Stade de l'Étoile rouge accueillera les principales affiches, notamment la demi-finale de l'Euro 1976 perdue par la Yougoslavie. Contrairement à la plupart des sélections européennes qui boycottent la première édition de la Coupe du monde de football du fait de son organisation en Uruguay, la Yougoslavie accepte l'invitation, notamment de par l'amitié liant Mihajlo Andrejević, une personnalité influente de la Fédération, au président de la FIFA Jules Rimet[8]. Avec l'éclatement du pays, l'équipe de Yougoslavie est mise en sommeil après le match de préparation pour l'Euro disputé à Amsterdam contre les Pays-Bas le 25 mars 1992 (défaite 2-0). À son retour en Europe, la Yougoslavie remporte quatre succès de rang contre la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie, illustration de son changement de statut. À la stupéfaction des joueurs, l'arbitre brésilien Gilberto Rêgo accorde le but[24],[8]. Schrojf, assisté de ses montants, repousse les assauts yougoslaves. Artur Dubravčić reste le premier capitaine de l'histoire de la sélection, qui peut compter notamment sur Rudolf Rupec, un ancien international autrichien. La seule source qui mentionne la tenue d'un match pour la troisième place est un bulletin officiel de la FIFA datant de 1984 qui évoque une victoire de la Yougoslavie sur les États-Unis par trois buts à un[26]. Elle dispute à l'Italie, pays hôte, la place en finale. En petite finale face aux Pays-Bas, dans un stade Maksimir de Zagreb qui sonne bien creux, ils s'inclinent encore, après être pourtant revenus de 0-2 à 2-2 (2-3). Inscrite initialement aux qualifications pour les JO de 1968, qui a réduit à cinq le nombre de places pour les pays européens, la Yougoslavie se retire avant son duel face à la Tchécoslovaquie[51]. Tout au long de l'histoire de l'équipe de Yougoslavie, de 1920 à 1992, la fédération nomme vingt-deux sélectionneurs différents, tous yougoslaves (dont un, Slavko Luštica, n'a pas le temps de diriger de rencontre), et fait appel à quatorze commissions. Dražan Jerković termine co-meilleur buteur de la compétition et Dragoslav Šekularac apparaît dans l'équipe type de la compétition[2]. Massacres en Yougoslavie Le drame yougoslave inspire cette réflexion à M. Jean Auger qui nous écrit d’Angers : Tito avait réussi ce tour de force de créer non pas un parti slovène, croate, monténégrin, serbe, bosniaque, macédonien, mais un parti yougoslave sous le nom de Ligue communiste. À défaut de championnat d'Europe, la sélection dispute en 1980 face à la Roumanie la finale de la dernière édition de la Coupe des Balkans, relancée quelques années plus tôt. La dernière modification de cette page a été faite le 6 janvier 2021 à 20:26. Ce dernier match face à l'Argentine réunit 120 000 spectateurs à Rio et s'achève sur une victoire de prestige des Européens (4-2)[58]. Plusieurs joueurs d'importance y participent, notamment Milutin Ivković, un des héros de 1930, tué en mai 1943[2]. Malgré de bons résultats par ailleurs, la double défaite face aux Anglais (dont une douloureuse défaite 1-4 à Belgrade) scellent leur élimination. Selon qu'il se tient à Zagreb ou Belgrade, la proportion de Croates et de Serbes pouvait différer en conséquence[86]. En 1905, les lois du jeu sont traduites en serbo-croate, contribuant ainsi au développement du sport dans la région[4]. En 1986, la FIFA publie un classement rétrospectif de toutes les Coupes du monde en se basant sur le nombre de points marqués et sur la différence de buts des équipes lorsque celles-ci avaient atteint le même tour. Sur la lancée de ses derniers résultats, la Yougoslavie réalise un parcours qualificatif pour la Coupe du monde 1982 de bien meilleure qualité : malgré une défaite et un nul face à l'Italie, demi-finaliste des deux derniers tournois internationaux, elle termine à la première place du groupe grâce à quatre victoires sur le Danemark et la Grèce. History. Vainqueur de la Belgique, de la France et de l'Angleterre en amical, ils se présentent à la compétition en prétendant à une place d'honneur. Avec la dissolution progressive de la Yougoslavie, l'équipe nationale laisse la place au début des années 1990 aux sélections de Croatie et de Slovénie, de Macédoine, de Bosnie-Herzégovine, de Serbie et du Monténégro (ces deux dernières rassemblées au sein de la République fédérale de Yougoslavie de 1992 à … En Europe, 32 équipes concourent pour neuf places, une par groupe. En 1962, la Yougoslavie termine 4e de la Coupe du monde. Cette opération permet juridiquement à la Serbie d'hériter du palmarès de l'équipe de Yougoslavie[77],[78]. En 1992, la guerre éclate dans les Balkans et la Yougoslavie est exclue de l’Euro avant même d’y avoir participé. Cette défaite est vécue comme un drame au sein du football yougoslave[2]. En réaction au déménagement du siège de la Fédération de Zagreb à Belgrade, le 16 mars 1930, les Croates refusent en revanche de participer à la compétition, de sorte que la sélection ne peut compter sur aucun joueur licencié dans les clubs de Croatie[20] et n'est composée que de joueurs serbes. Les débuts sont convenables. Bilan des compétitions Dernière mise à jour le 10/11/2020 à 16h25 Rencontres amicales. La fin des qualifications tourne au désastre : trois défaites lors des trois derniers matchs repoussent la sélection à la 4e place sur cinq. Sur le terrain, une finale d’Eurobasket à couper le souffle entre la Yougoslavie et la Lituanie, deux pays passionnés et fusionnels avec la balle orange. Galić ouvre le score avant la pause, mais pour le reste Yachine est impérial, particulièrement sur les coups francs tirés par Kostić. Bien organisés, ils créent la surprise en menant deux buts à zéro à la mi-temps grâce à Tirnanić et Bek[21]. En finale ils retrouvent les Soviétiques, face auxquels ils affichent la maîtrise technique et la fougue offensive qu'on leur connaît. L'organisation est chaotique : plusieurs sélections d'importance, notamment l'Allemagne, l'Angleterre et l'Italie, refusent d'y participer. Il faut plus d'un an, de septembre 1958 à octobre 1959, pour que les huit duels du premier tour aient lieu - en parallèle se jouent les qualifications pour le tournoi olympique de Rome. À partir de 1930 et à l’exception notable du Croate Ante Mladinić au milieu des années 1970, les sélectionneurs lors des compétitions internationales sont toujours issus de la communauté serbe, et cela jusqu'en 1986. L'annonce de son décès, en plein derby entre l'Hadjuk Split et l'Étoile rouge de Belgrade, provoque l'interruption du match[64]. Initialement prévu à Santiago, le match est déplacé à Viña del Mar après la qualification surprise de la sélection chilienne pour l'autre demi-finale, de sorte que seulement 6 000 spectateurs vexés assistent au duel slave. L'équipe de France va affronter demain à Belgrade l'équipe de Yougoslavie dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde qui se disputera en Angleterre en 1966. Un but de Zlatko Papec est refusé pour hors-jeu[38]. Les pays d'ex-Yougoslavie nouvellement indépendants disposant déjà pratiquement toutes de leur propre fédération de football (active en tant que sous-fédération du temps de la Yougoslavie) demandent leur affiliation auprès de la FIFA. September 1920 Egypt - Jugoslavija 4:2 (IFFHS) », « Yachine, une étoile est née (lequipe.fr) », « Championnat d'Europe 1968 : Yougoslavie-Angleterre (site officiel de l'Euro 2000) », Mladen Delic - Jeli to moguce? Ils s'inclinent en 1954 et 1958, puis prennent leur revanche en 1962 mais sont de nouveau battus en demi-finale, ce qui restera leur meilleur résultat dans la compétition. Dans un contexte de montée des tensions ethniques, Osim présente la particularité de se revendiquer yougoslave, et non bosnien[71]. Au premier tour des Jeux olympiques de 1928 à Amsterdam, la Yougoslavie affronte le Portugal, vainqueur du Chili en tour préliminaire, mais s'incline de nouveau (2-1), malgré un but de Mirko Bonačić[18]. La Yougoslavie est exclue de l'Euro 1992 avant le début de la compétition à la suite de la résolution 757 du. Les deux premiers matchs amicaux sont organisés avec la Tchécoslovaquie, son partenaire historique qui retrouve son indépendance après huit ans d'occupation. À son retour, la sélection profite de sa notoriété grandissante. M. Vachon parle des préparatifs avant le déploiement pour la Yougoslavie en 1992 avec les forces de l’OTAN et le besoin de peindre l’équipement en blanc. Un nouveau match nul face à l’Écosse (1-1) leur suffit à s'assurer la 1re place du groupe à la différence de buts. modifier. Lors de l'Euro 1968, le défenseur droit Mirsad Fazlagić et l'infatigable milieu Ivica Osim accompagnent Džajić au sein de l'équipe-type du tournoi[98]. Les premiers sélectionneurs sont croates : Veljko Ugrinić, un des joueurs fondateurs du PNIŠK Zagreb et de la fédération yougoslave, évincé juste avant les JO de 1924 malgré un bilan en progrès ; Todor Sekulić, qui ne résiste pas à la sévère défaite face à l'Uruguay, futur champion olympique ; Dušan Zinaja, ancien international lui-même et sportif accompli ; enfin Ante Pandaković, qui dirige la sélection aux JO de 1928. Le match, assez décevant dans le jeu, est dominé par les Yougoslaves. L'équipe - Contact; Nos amis partenaires; Conditions d'utilisation; EFR12 Radio; Finale nationale - Eurovision - Yougoslavie 1992. L’équipe de l’Etoile Rouge de Belgrade, qui a remporté la Ligue des champions en 1992, formait le noyau dur de l’équipe de Yougoslavie.