À ce titre, il bénéficie de l’initiative Tout sauf les armes.. L’Observatoire des agricultures du monde (OAM ou WAW en anglais) est un projet porté initialement par la France (CIRAD), qui a pour objectif d’évaluer les performances des agricultures en termes de développement durable (viabilité socio-économique et environnementale). De nombreux pays sont très vulnérables aux catastrophes naturelles et sont sans défense contre les fluctuations des prix. Les rendements des cultures demeurent très faibles. Depuis les années 2000, et pour répondre aux besoins alimentaires liés aux fortes poussées démographiques dans les grandes villes du pays, une forme d'agriculture urbaine s'est développée. Le morcellement des terres et la désorganisation du secteur freinent la productivité. Cet APE intérimaire regroupant Madagascar, Maurice, les Seychelles et le Zimbabwe s'applique dans sa totalité (y compris le cumul des origines) depuis le 14 mai 2012, suite à la dernière signature d'un pays de la zone (le Zimbabwe). Les actions de coopération conduites ou appuyées par le MAAF avec Madagascar concernent essentiellement le domaine de la formation et l’appui aux entreprises agroalimentaires. de Cornell sur un programme de recherche, appelé programme Ilo, concernant l’économie de l’agriculture et la pauvreté à Madagascar. Des partenariats intra-Cirad existent et seront à renforcer dans le cadre régional (avec les dispositifs de partenariat de La Réunion, le Centre de Recherche et de Veille sur les maladies émergentes dans l'Océan Indien/CRVOI, dans le cadre du projet QualiReg), mais aussi localement (Services de l’État, Université, Institut Pasteur). Des élections présidentielle et législatives se sont tenues fin 2013. Depuis 2011, la mairie d'Antananarivo développe un programme visant à développer l'agriculture urbaine dans les écoles publiques de la ville[11]. Le criollo est un cacao cultivé dans la forêt tropicale d'Ambanja, et compte parmi les cacaos les plus demandés au monde. Le processus a conduit à l'élection de M. Hery Rajaoramampianina à la tête du pays. Dans cette dernière fonction, il est utilisé comme animal de trait et/ou il assure le piétinement des rizières ; pour les plus grands troupeaux, il est destiné à la production de viande pour les populations urbaines. pour promouvoir le développement de l’agriculture. Madagascar: l'agriculture urbaine pour nourrir les habitants d'Antananarivo? La première convention (2009-2011) portait sur 1,8M€; la deuxième convention (2012-2015) porte sur 2M€. L’agriculture malgache a longtemps fourni assez d’activités et d’emplois pour absorber l’augmentation de la population rurale, même dans les zones à forte concentration démographique. C'est dans ce cadre de sous région que Madagascar a paraphé un APE intérimaire, le 12 décembre 2007, qui exclut pour ce pays un nombre important de biens agricoles dont le coton, le cacao, le café ou encore le sucre. L'effectif de volailles est estimé à 26 millions de têtes en 2011[22]. Ce livre « Agriculture, pauvreté rurale et politiques économiques à Madagascar » synthétise les résultats de cette recherche. Aller au contenu En 2008, 60 entreprises malgaches étaient enregistrées comme exportatrices de produits biologiques certifiés[23]. Elle n’intervient que très peu dans celles de CO2. La demande croît de 10% par an et a doublé entre 2007 et 2016. Aperçu historique. Une intensification de la production figure parmi les priorités du ministère de l’agriculture à travers des projets d’appui aux petits agriculteurs et des projets d’agrobusiness. Malgré un potentiel certain (bovins : environ 8millions de têtes), le secteur des productions animales ne progresse pas. La pêche traditionnelle, pratiquée à pied ou au moyen de pirogues, emploie environ 50 000 pêcheurs répartis dans 1 250 villages. Mais il connait depuis plusieurs années de sérieuses difficultés en raison des nombreuses contraintes (financières, alimentaires, sanitaires, organisationnelles) qui pèsent sur ce secteur. Les élevages sont situés majoritairement dans les Hautes Terres et dans les régions sud. Du point de vue technique, la riziculture malgache est peu performante. L’Union européenne a conclu avec Madagascar un accord de partenariat dans le secteur de la pêche, qui a pour objectifs de permettre l’accès de navires thoniers européens aux eaux malgaches et d’appuyer ce pays dans le développement de son secteur de la pêche (1,525M€ sont ainsi versés par l’Union européenne dans cette perspective, sans compter la participation financière des opérateurs européens). La production malgache de riz est elle passée de 2,8 millions de tonnes en 2003 à 3,7 millions de tonnes en 2007. Cet APE intérimaire est le prolongement de l'accord de Cotonou de 2000 qui, faisant suite à la contestation à l'OMC des préférences unilatérales accordées par l'UE aux pays ACP jugées discriminatoires, prévoyait la négociation d'accord de partenariat économique entre l'UE et les pays ACP par grande région, comprenant des ouvertures commerciales réciproques et asymétriques. Le zébu est un animal emblématique de l’Île. En 2013, un Programme sectoriel agriculture élevage et pêche (PSAEP) est élaboré jusqu’à l’horizon 2020. Les sols sont vitaux pour la survie de l’humanité. Il constitue l'aliment de base de la population malgache, l'une des plus grosses consommatrices de riz dans le monde : 140 kg de riz cargo (riz décortiqué) par habitant et par an selon la FAO. En 2008, le gouvernement malgache cède à la société sud-coréenne Daewoo 1,3 million de terre cultivables de l'île (équivalent à la moitié de la Belgique) pour une durée de 99 ans. Cependant, la pression anthropique, l’exploitation forestière incontrôlée et les pratiques agricoles souvent destructrices mettent en péril la biodiversité exceptionnelle et le patrimoine naturel fragile de Madagascar. Mais cette production est en forte décroissance : de 3 000 tonnes en 2004, elle est passée à 1 700 tonnes en 2010 et à 1 000 tonnes en 2013[17]. Madagascar occupe le deuxième rang mondial après l'Indonésie des pays producteurs de vanille. Par exemple, le riz blanc makalioka est une espèce fragile propre au pays, et son rendement est menacé par les changements climatiques récents[15]. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Agriculture_à_Madagascar&oldid=177969430, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Agriculture et agronomie/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Érosion des sols : phénomène particulièrement destructeur à Madagascar qui se traduit notamment par la formation de. Centre Forestier de Recyclage –Thiès, 25 au 27 février 2003, Sénégal . Près de 50% de la population des pôles urbains vivant en-dessous du seuil de pauvreté. Les pertes causées par la mauvaise conservation des récoltes (insectes, rongeurs et maladies) et le manque flagrant d’infrastructures limitent la capacité de production du pays. Des échanges d’expériences organisés par France vétérinaire international (FVI) avec les inspecteurs français spécialisés dans le secteur de la pêche ont eu lieu dans différents postes d’inspection frontaliers et directions départementales français. Certains projets de formation-développement en cours ont pour objectif de rénover le système de formation professionnelle agricole pour l'adapter aux besoins du monde rural. Les éleveurs intégrés dans cette filière se procurent les poussins auprès d'accouveurs et les aliments auprès de sociétés spécialisés en aliments du bétail. permettront d’évaluer la contribution de l’agriculture à l’emploi total et de comparer Haïti aux autres pays de notre panel. Le projet vise une évolution de l’agriculture à travers une restauration globale de l’environnement agroécologique des exploitations et par une intégration de l’arbre dans les systèmes agroécologiques de celles-ci. L’objectif de ce programme est d’appuyer la mise à l’échelle de l’adoption des techniques d’Agriculture Climato-Intelligente afin de renforcer les moyens de subsistance et d’assurer la sécurité alimentaire des petits producteurs dans les régions de l’Afrique de l’Est et Australe dont Madagascar. Cette situation font de ces quartiers des zones de tensions politique et sociale extrêmes. C’est ainsi qu’environ 85% de l’ensemble de la population habite dans les zones rurales, dont 80% accaparé par les activités agricoles : agriculture, élevage, pêche, forêts… Un nouveau Document Cadre de Partenariat (DCP) pour 5ans pourrait être élaboré fin 2014 et être suivi d’un Cadre d’Intervention Pays (CIP) plus concentré que le précédent. Quant au protoxyde d’azote, la productio… La capacité de certaines espèces à se reproduire ou se nourrir est amoindri par la perturbation des phéromones, hormones et odeurs. La pauvreté et l'éloignement constituent aussi un handicap pour l'accès de ces jeunes aux rares formations en technique d'agri-élevage existantes. Madagascar est un pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) et un PMA (Pays les moins avancés). En 2006, la société Guanomad se lance à Madagascar en vendant de l'engrais biologique issu des déjections minéralisées de chauve-souris. L’élevage concerne plus 70 % des ménages ruraux malgaches, c’est dire son importance dans la vie économique du pays. Et son sous-sol regorge de ressources naturelles rares et non exploi-tées (Banque mondiale, 2016). priorités du ministère de l'agriculture à travers des projets d'appui aux petits agriculteurs et des projets d'agrobusiness. La Banque mondiale finance alors un projet de semences améliorées avec un investissement de $40 millions, espérant réellement doubler ce coup-ci la production de riz en 1 an[8]. Madagascar est un pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) et un PMA (Pays les moins avancés). L’acidification des sols (résultant notamment des pluies acides) a pour conséquence une diminution de la fertilité des milieux naturels et des cultures. L’élevage laitier demeure secondaire. La profession agricole malgache s’est organisée au sein d’associations paysannes regroupées en quatre fédérations nationales (le réseau SOA – Syndicat des organisations agricoles, la CPM, la Confédération des Koloharena, la plateforme FIFATA). Madagascar bénéficie du régime Tout sauf les armes (TSA), initiative adoptée par le Conseil de l'Union européenne en février 2001, qui organise une relation commerciale asymétrique en faveur des seuls PMA en leur donnant un accès au marché communautaire en franchise de droit et de quota, à l'exception des armes, et sans condition de réciprocité. Elles interviennent dans le secteur de la conserverie, des filières horticoles (fruits, légumes, fleurs), de la transformation ou du conditionnement. Il semble que ce chiffre soit en 2015 en baisse sensible, nombre d'éleveurs s'étant retirés de la filière en raison des risques sanitaires. La production halieutique représente environ 140 000t/an, dont 100 000t pour les pêches maritimes. arables non affectées à l’agriculture. Sources : Banque mondiale, PNUD, Ubifrance, MAAF, FAO, Ambassade de France à Madagascar. Madagascar ambitionne d’augmenter sa production pour satisfaire les besoins nationaux et ceux des îles voisines. Les secteurs agro-industriels sont en profonde restructuration (sucre: 10 500t) ou disparaissent (coton fibre: 7 000t). En 2014, la production de riz paddy s’est élevée à 3,6 millions de tonnes. En matière de pêche, Madagascar est membre de plusieurs organisations multilatérales, de coopération sous régionale en matière halieutique (Commission de l’Océan Indien), de gestion des ressources (Commission des Thons de l’Océan Indien), de partenariat en matière scientifique (South-West Indian Ocean Fisheries Project). LES CAHIERS D'OUTRE-MER. Toutefois, Madagascar reste en deçà de ses potentialités (épices, huiles essentielles, fruits et légumes). Aller à la recherche, Télécharger la fiche Madagascar - collection 2015 (PDF, 242 Ko). Madagascar s'est également engagé dans la négociation de l'accord de partenariat économique (APE) pour la région de l'Afrique orientale et australe (East and Southern Africa (ESA) en anglais). La Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) a été partie prenante dans la formulation du projet de coopération universitaire franco-malgache MADES 2007- 2010. En 2003, le Syndicat des industries malgaches (SIM) dénonce la détaxation sur les importations de matières premières qui bénéficie principalement aux sociétés de production agroalimentaire de l'empire Tiko et au détriment des producteurs locaux. À l’échelle mondiale, il est éclairant de distinguer les pays en fonction du moment de leur transition agraire depuis une agriculture basée sur l’exploitation des ressources naturelles vers une agriculture qui repose sur le progrès technique et la recherche agronomique (Vernon, 2002). Daewoo compte y produire de l'huile de palme et du maïs à moindre coût[10]. La culture du riz est majoritaire (87 % des exploitations, 60 % des surfaces cultivés), mais selon une enquête de 2004, 45 % des récoltes de paddy vont directement à l'autoconsommation, 18% aux stocks, et 37% à la vente[3]. Le bassin du lac Alaotra a été dernièrement retenu comme site pilote. Le rendement obtenu varie de 2 à 3 t/ha. L’agriculture est la première responsable des émissions de CH4 et N2O. L’évolution de six gaz fait l’objet d’un suivi : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane(CH4), le protoxyde d’azote (N2O), ainsi que les HFC, NF3 et SF6. L'agriculture à Madagascar emploie 80% de la population active et constitue une composante essentielle de l’économie malgache en contribuant à hauteur de 30% au PIB (43 % si l’on y intègre l’agroalimentaire)[1]. La vanille est exportée principalement vers l'Europe et le Japon. À ce titre, il bénéficie de l’initiative Tout sauf les armes. La mise en place de l'accord intérimaire a mis en sommeil les négociations de l'accord complet, comprenant notamment un volet développement. De plus, à ce jour, l'éducation scolaire est proposée à toutes les couches de la population sans tenir compte de leurs spécificités : zones d'implantation, différences culturelles, sexe, couche sociale…. Une campagne de croissance de la natalité est mis en place et effective entre 1950 et 2000, mais cela ne résout pas les vides démographiques dans certaines régions du pays, et donc les ressources humaines nécessaires à l'exploitation des terres[3]. Jour 6 : Train de Fianarantsoa à Manakara. Paral- ... Multifonctionnalité de l’agriculture périurbaine. De par les En 2012, l’AAFEX a signé une nouvelle convention avec l'AFD dans le cadre du renforcement des capacités d’exportations des entreprises bénéficiaires vers les pays du Nord et de la sous-région. Mamy Rajohanesa, président de Fifata, en appelle à un appui de l'État sur la durée qui permette aux producteurs d'atteindre les objectifs ambitieux qu'il a fixés.Entretien avec Mamy Rajohanesa. Cette filière fait face à une diminution du tonnage des captures de crevettes, -13% de 2011 à 2012. La peste porcine africaine qui a décimé plus de la moitié du cheptel porcin entre 1999 et 2001 est l'exemple le plus grave. Lors de son accession à la présidence du pays en 2002, l'homme d'affaires Marc Ravalomanana ayant fait fortune avec son groupe agroalimenatire Tiko se lance dans une politique de favorisation de ses entreprises dans la conduite des affaires du pays[4]. Cette décision a entraîné la suspension de la coopération de l’UE, notamment en terme d'aide budgétaire. Les populations rurales pratiquent une agriculture essentiellement vivrière où le riz joue un rôle prépondérant. En période d’étiage (en été), l’agriculture représente 79 % de la consommation totale. Dans chaque région concernée, ils permettent de financer des investissements hydro-agricoles, le renforcement des associations d’usagers et des organisations de producteurs, du conseil technique en agriculture et élevage, des actions de sécurisation foncière. Le gouvernement souhaite développer la production afin de satisfaire les besoins du pays ainsi que ceux des îles voisines. Le deuxième poste de nos exportations est constitué en 2012 par les produits de conserve et d'épicerie (7M€, chiffre en hausse de 16% par rapport à 2012). Construite entre 1926 et 1936, la voie de chemins de fer reliant Fianarantsoa à Manakara traverse une partie des plus beaux paysages de Madagascar entre les Hautes Terres et l’océan Indien. Il permet d'améliorer l'apport en protéines animales dans l'alimentation des populations, cet apport demeurant toutefois très déficitaire.